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Vous trouverez sur cette page divers textes concernant le concept de Taï Chi Chuan :
- Les 5 éléments ou mouvements
- Le salut Wushu
Les différents styles de Taï Chi Chuan  


LES 5 ÉLÉMENTS OU MOUVEMENTS
 
La théorie des Cinq éléments ou mouvements date de 476 à 221 avant J.C. Elle constitue, avec la théorie du Yin et du Yang, un des principes fondamentaux de l’énergétique chinoise. Elle a été mise au point par Zo Yan (environ 350-270 avant J.C), personnage principal de « l’école naturaliste ».

Wu signifie "cinq", et Xing signifie "mouvement" ou "processus".



Les 5 mouvements représentent cinq phases d'un même cycle, ou cinq essences en relation les unes avec les autres selon un ou des schémas particuliers.

En médecine chinoise, on note 2 polarités de base (le Yin et le Yang), une "structure" cosmique à 3 niveaux (le Ciel, l'Homme, la Terre), 4 saisons, 5 Eléments ou mouvements, 6 climats dans la Nature, 5 viscères Yin et 6 viscères Yang dans le corps humain. Le chiffre 5 et les 5 Eléments sont associés aux phénomènes terrestres, et le chiffre 6 est associé aux phénomènes célestes (les 6 facteurs climatiques).

Dans un ancien ouvrage (Shang Shu, 1000-771 avant J.C.), les 5 éléments sont décrits ainsi: "Les Cinq Eléments sont l'Eau, le Feu, le Bois, le Métal et la Terre. L'Eau descend et humidifie, le Feu s'élève, on peut courber et redresser le Bois, on peut mouler et durcir le Métal, la Terre permet de semer, de faire pousser et de récolter".

En fait, la théorie dit qu'il existe :
- un mouvement vers le bas, qu'on appelle EAU
- un mouvement vers le haut, qu'on appelle FEU
- un mouvement d'expansion dans tous les axes, qu'on appelle BOIS
- un mouvement de contraction dans tous les axes, qu'on appelle METAL
- un mouvement d'équilibre, de stabilité, qu'on appelle TERRE

Les descriptions préfigurent l’utilisation d’un modèle fractal basé sur le nombre 5 pour approcher la nature et en tirer des opérativités.
Le nombre 5 sera donc le représentant de 5 familles en constante liaison et interaction, ce qui rendra possible de s’évader de l’appellation « éléments » ou « mouvements », et de se rapprocher d’un terme plus général, comme « essence ». Cette « essence » prendra consistance à l’occasion, en fonction du niveau ou du domaine d’application ou de réflexion. On retrouvera ainsi cinq caractéristiques de saveurs, de directions, de saisons, d’organes, etc.

Les relations entre ces 5 familles sont généralement décrites sous la forme de cycles car les "essences" semblent former un processus fermé, comme une ronde cohérente dans laquelle chaque place est en même temps une qualité et une fonction. Les 5 mouvements sont toujours placés dans le même ordre dans la ronde.

Les cycles les plus connus sont au nombre de 4 : engendrement, domination, agression et contre-domination. Le nombre des mouvements (5) impose dans cette ronde les formes géométriques d’interaction qui lui correspondent, c'est-à-dire le pentagone et le pentagone étoilé. Chaque sommet sera occupé par une « essence », et chaque segment ou côté représentera une qualité de relation. Le sens de parcours (rotation) du polygone donnera également une nuance de relation.

Le cycle d'Engendrement (Xiang Sheng)

Il s’agit du parcours du pentagone convexe en sens horaire. Dans ce cycle, chaque essence est engendrée ou alimentée par une autre essence et en engendre ou alimente  lui-même une autre. Ainsi, le Bois engendre le Feu, le Feu engendre la Terre, la Terre engendre le Métal, le Métal engendre l'Eau et l'Eau engendre le Bois. Dans le langage habituel, on peut aussi dire « le Bois est le Fils de l'Eau et la Mère d Feu ». On remarque que le segment qui relie deux essences est qualifié par une tonalité positive, favorable, et l’on peut résumer cette tonalité dans les mots « positif, croissance » et le signe +.




Le cycle de Domination (Xiang Ke)

Il s’agit du parcours du pentagone étoilé en sens horaire. Dans ce cycle, chaque essence est contrôlée ou diminuée par une autre essence et en contrôle elle-même une autre. Ainsi, le Bois contrôle la Terre, la Terre contrôle l'Eau, l'Eau contrôle le Feu, le Feu contrôle le Métal, le Métal contrôle le Bois.




On remarque que le segment qui relie deux essences est qualifié par une tonalité négative, défavorable, et l’on peut résumer cette tonalité dans les mots « négatif, décroissance » et le signe -.

Les cycles de domination et d’engendrement fonctionnant simultanément, permettent de maintenir un équilibre entre les Cinq mouvements au moyen d’un système d'autorégulation.
 
Le cycle d'Agression (Xiang Cheng)

Il s’agit du parcours du pentagone convexe en sens antihoraire. Chaque essence en "agresse" une autre et la force à décroître. Ce cycle intervient lorsque l'équilibre est rompu entre les essences et que leurs proportions sont altérées, de sorte qu'à un moment précis, un mouvement devient excessif par rapport à un autre.

Le cycle de Contre-Domination (Xiang Wu)

Il s’agit du parcours du pentagone étoilé en sens antihoraire. Il représente l'ordre inverse du cycle de Domination et porte le nom de « cycle d'offense ». Ainsi, le Bois insulte le Métal, le Métal insulte le Feu, le Feu insulte l'Eau, l'Eau insulte la Terre et la terre insulte le Bois. Ce cycle intervient, lui aussi, lorsque l'équilibre est rompu.


Les deux premiers cycles concernent l'équilibre normal des essences, et les deux autres leurs relations anormales.
 
 
Les correspondances entre les Cinq Eléments

Le système des correspondances est en réalité un système de résonnance ou d’appartenance à une structure fractale, définie par un nombre (ici, le nombre 5). Il permet de relier de nombreux phénomènes et états entre l’être humain considéré comme un microcosme, et la nature (10 000 êtres) considérée comme un macrocosme.

Les éléments ou essences d’une même ligne ou famille vibrent et se répondent comme des cordes qui vibrent à l'unisson. Ce phénomène peut majoritairement être vérifié et expérimenté en pratique.

Un premier ensemble de ces correspondances

Correspondances des Cinq Mouvements dans la nature


Correspondances des Cinq Mouvements dans l'homme




LE SALUT WUSHU


Dans la Chine ancienne, le salut était d'abord un signe de politesse et une façon de se dire bonjour comme l'on se serre la main. Cependant, cette manière de se rencontrer répondait à un besoin de sécurité, car en se saluant à distance, l'on prévenait une agression éventuelle.

De nos jours, il est le signe de reconnaissance de tous les pratiquants de la grande famille du Wushu.

Dans la vie du pratiquant, le salut représente le respect des valeurs traditionnelles de l'art martial, ainsi que son engagement envers son école et son maître-formateur. Il représente également le respect des autres pratiquants, du lieu d'entrainement, de la lignée de son école, à savoir les maitres et disciples successifs qui ont permis que cet art soit à sa disposition.

Le salut étant exécuté de manière collective en début et en fin de travail est le signe que tous les pratiquants s'engagent à suivre la voie tracée par leur maître-formateur, mais ce dernier, en saluant s'engage de son côté à guider ses élèves sur le chemin de la connaissance et de la recherche d'un parfait équilibre. Il s'agit donc dans ce cas d'un engagement réciproque, collectif et harmonieux de toute l'école.

Il existe une technique de base du salut commune à toutes les écoles et à tous les styles, il s'agit d'une poussée simultanée du poing droit fermé (paume yin = tournée vers le sol) et de la main gauche ouverte, doigts joints, paume vers la droite.

Cependant chaque école ou chaque style peut avoir une manière spécifique de l'exécuter, ou simplement un salut particulier.




Signification symbolique

Le poing droit et la main gauche symbolisent l'union du Yin et du Yang, la rencontre du poing (yang) et de la paume (yin). Le poing droit fermé représente la force et la guerre, l’action Yang… il est caractéristique d'une attaque, d'un mouvement offensif, d’une percussion. La paume gauche ouverte représente la faiblesse et la paix, l’action Yin, elle est caractéristique d'une parade, d'un blocage donc d'un mouvement défensif, d’un enveloppement.

L’union de ces deux symboles suggère la maitrise de l’équilibre et l’union avec le Tao, via la pratique.

Cependant, au-delà de cette première symbolique, le poing peut se transformer en défense (blocage) et la main ouverte en attaque (paume, tranchant, doigts). À travers le salut, on discerne bien souvent la valeur du pratiquant et son engagement moral et technique.

Le salut, général ou particulier à l’école, ne doit donc jamais être négligé ni exécuté de manière précipitée. Il faut toujours garder à l'esprit sa signification et le fait qu'il va refléter des informations visibles non seulement par les autres pratiquants mais aussi par votre maître qui en tirera les conclusions concernant vos possibilités de progression.
 



LES DIFFÉRENTS STYLES DE TAÏ CHI CHUAN


Combien de styles de Taï Chi Chuan existe-t-il et quelles sont leurs différences ?


Il y a 5 différents styles de Taï Chi liés les uns aux autres. Le Chen, le Yang, le Wu, le Hao et le Sun. Les mouvements apparents semblent différents mais les énergies produites sont les mêmes.

Style Chen : Mouvements rapides et lents combinés, avec des sauts et des mouvements de frappe au sol avec les pieds. La vieille forme, Laojia, composée de 2 enchaînements, le « di yi lu » et le « paochui » ( point canon) furent créé par Chen Wangting (1600-1680). La région de provenance est le village de Chenjiagou, conté de Wen, province du Hunan.


Chen Wang Ting

Style Yang : fondé par Yang Lu Chan, qui a appris la vieille forme dans la famille Chen. Les mouvements sont lents, doux, grands et larges. Yang Lu Chan a appris de Chen Changxin, 14ème génération. La région de provenance est la ville de Guangfuzhen, dans la région de Guangpingfu.



Style Wu/Hao : Le Premier style Wu provient d’un mélange Yang et Chen. Mouvements lents, doux, petits et la posture est haute. Son créateur Wu Yuxiang a appris de Yang Lu Chan, de Yang Banhou, 2ème génération de famille Yang, puis de Chen Qinping, 14ème génération de famille Chen. Le style Wu/Hao possède un schéma-cadre petit. Le style Hao sera fondé par Hao Ho, ayant reçu l’enseignement d’un élève de Wu Yuxiang.


Wu Yuxiang
 
Wu : Le second style Wu vient de Wu Jianquan (1870-(1940), qui apprit de son père Wu Quanyu (1834-1902), qui lui-même avait appris de Yang Banhou. On penche le corps sur le côté, mais ce faisant on pense le corps droit. Sur le tard, le schéma-cadre de Yang Banhou devint plus petit. La région de provenance est la ville de Guangfu, conté de Yongnian, province du Heibei.


Wu Jianquan
 
Sun : Fondé par Sun Lutang, qui apprit auprès de Hao Ho. Les mouvements combinent les styles Wu/Hao, le Hsing-I et le Bagua. 


Sun Lu Tang

































































































































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